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Libération
Interview

«Le milieu défensif doit faire vivre le ballon, se multiplier»

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publié le 27 novembre 2004 à 3h12

Comme il y a des cinéastes pour cinéastes ou des musiciens pour musiciens, certains footballeurs presque inconnus du grand public ont une grosse cote dans le milieu. C'est le cas du Niçois Florent Balmont, régulièrement en tête des notations du bi-hebdomadaire spécialisé France football. Il fut grand artisan du maintien de Toulouse la saison dernière, à qui il était prêté par Lyon, son club formateur, avant d'être transféré à Nice en août. Entretien avant Nice-Paris SG de dimanche soir.

Comment définiriez-vous votre style ?

Agressif. Je harcèle, je colle au ballon. J'en touche aussi beaucoup, car j'aime bien suivre les actions. Je suis bien dans le jeu court, moins à l'aise quand il faut jouer long. Après, il y a les consignes des entraîneurs ; ne pas me jeter vers l'avant ou me laisser entraîner sur les côtés.

Comment expliquez-vous la différence entre votre cote dans le milieu et l'absence de reconnaissance du grand public ?

Je crois que ça a à voir avec mon rôle, moins valorisé que celui des attaquants. Les milieux défensifs peuvent vraiment faire du bien à l'équipe, mais le public ne le voit pas. On travaille dans l'ombre. Peut-être aussi suis-je resté trop longtemps sous contrat avec l'Olympique lyonnais ; j'ai perdu un an ou deux. Cette année, même si Paul Le Guen ou Jean-Michel Aulas voulaient me garder, j'ai senti que je ferais une fois de plus l'appoint. Donc, je suis parti. Déjà, l'an passé, j'avais dû insister pour être prêté à Toulouse. Jouer m'a fait beaucoup de bie