France-Nouvelle-Zélande: 6-45
Points pour la France: 2 pénalités, Michalak (2e, 11e)
Nouvelle - Zélande: 5 essais, So'Oialo (40e), Collins (44e), Carter (51e), Kelleher (54e), Nonu (79e); 4 transformations (40e, 44e, 51e, 79e), 4 pénalités (5e, 15e, 22e, 29e): Carter.
On saura au moins gré à Bernard Laporte d'avoir fait preuve d'un minimum d'élégance en se montrant résolument solidaire de ses Bleus cabossés (huit gaillards Marconnet, De Villiers, Thion, Betsen, Harinordoquy, Magne, Marsh, Servat plus ou moins gravement blessés, soit presque 50% de perte), au sortir du massicotage collectif orchestré, dans un Stade de France comble et tétanisé, par un paquet d'avants All Blacks, dont on pensait ingénument qu'il allait lâcher pied d'entrée, comme son homologue australien deux semaines plus tôt sur la même pelouse. «De retour au vestiaire, je leur ai dit qu'ils pouvaient être fiers, a ainsi confié l'entraîneur du XV de France, le visage un brin défait, car s'il est une chose que je ne peux pas leur reprocher c'est de ne pas s'être battus en donnant tout ce qu'ils avaient. Le problème, c'est que l'adversaire était trop fort, trop rapide, trop puissant. Nous avons tapé dans un mur pendant une heure et demie. A la fin, on avait l'impression que nos joueurs avaient peur de rentrer dans cette défense, tellement ils craignaient d'y perdre le ballon.»
Sens unique. Trop forts, trop rapides, trop puissants: ce sont les termes qui reviennent dans la bouche des acteurs meurtris de ce matc