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Libération

L'effet d'Isère

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publié le 11 décembre 2004 à 3h26

Le soleil est de retour sur les Alpes et c'est l'assurance ­ sauf soudaine tempête de vent ­ d'un week-end de Coupe du monde réussi à Val-d'Isère (1), l'un des rendez-vous phares de la saison. La station de la Haute-Tarentaise accueille le grand cirque blanc (les hommes ce week-end, les filles le suivant), après une longue et lointaine étape nord-américaine, et donne ainsi le véritable coup d'envoi de la saison.

Impatients. La piste OK (pour Oreiller-Killy) est l'une des plus attractives de la saison et le Critérium de la première neige, un moment incontournable pour les skieurs français. Ceux-ci sont impatients d'en découdre sur «leur» piste après la frustration de la saison dernière et l'annulation de toutes les épreuves pour cause de manque de neige.

Cette fois, l'optimisme est de rigueur. Les nombreux spectateurs attendus, samedi pour la descente et dimanche pour le slalom Géant, espèrent assister à une victoire française, même si les principales chances de succès reposent sur Antoine Dénériaz dans l'épreuve de vitesse. Deuxième à Lake Louise (Canada), un peu moins à l'aise à Beaver Creek (Etats-Unis), le géant savoyard est revenu d'Amérique du Nord gonflé d'ambition : «Je prendrai le départ pour gagner, confesse-t-il. J'aimerais connaître le goût de la victoire en France.»

Sa notoriété date de la saison 1999, lorsqu'il avait échoué au pied du podium de Val-d'Isère, derrière les cadors de la spécialité. Depuis, Dénériaz s'est affirmé en descente, s'imposant même à trois rep