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Libération

Paris, Sochaux devant.

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publié le 11 décembre 2004 à 3h26

Le Paris-SG a pris un sérieux coup de froid avant de se déplacer dans le Doubs. Dimanche soir face à Sochaux, le club de la capitale et son entraîneur Vahid Halilhodzic, disputeront ce que l'on appelle communément un match couperet. «Pour le moment, il n'y a pas grand-chose à dire, il faut attendre, a confié à Libération le président du club, Francis Graille. On verra après Sochaux.» Tout est dit. Ou presque.

Le résultat que le PSG ramènera de son déplacement devrait donc conditionner l'ampleur de la maladie ­ une énième rechute ­ qui ronge le club de la capitale. Mais surtout du traitement à prodiguer au grand malade. Et pour la première fois, l'ordonnance promet d'être sévère. Ainsi, l'entraîneur Vahid Halilhodzic, dont le public parisien a réclamé pour la première fois la démission mardi soir après la débâcle (1-3) face au CSKA Moscou en Ligue des champions, serait en sursis. «J'irai jusqu'au bout», assure pourtant «coach Vahid», qui dit ne pas avoir entendu les invectives du public à son égard et tente avec un brin de maladresse de rassurer son monde : «En championnat, on n'est pas loin de la quatrième place.» A six points précisément de... Sochaux, l'adversaire de dimanche soir, souvent intraitable sur son terrain du stade Bonal. C'est mathématique.

Tout autant que la douzième place actuelle du PSG, à quatre points du premier relégable, Strasbourg ; ou les dix-sept points qui le séparent du leader, Lyon. Un gouffre pour un club, vice-champion de France l'année passée, qui