Menu
Libération

L'Olympique lyonnais prêt à virer en tête sereinement

Article réservé aux abonnés
publié le 17 décembre 2004 à 3h31

Lyon de notre correspondant

Ça sent le paddock. Ce week-end, les footballeurs du championnat de France bouclent la première partie de la saison. L'Olympique lyonnais, qui joue dès ce soir, passera la trêve invaincu s'il ne trébuche pas à domicile face à Marseille. Comparer les deux Olympiques serait assez cruel. Les Lyonnais comptent trois points d'avance sur Lille et neuf sur les premières grosses écuries, pendant que Marseille enchaîne déceptions et valses des cadres. Jusqu'en Ligue des champions, où l'OM n'est pas qualifié, et où l'OL a terminé premier de son groupe. Bref, ça flambe chez les triples champions.

Le recrutement. Tout rapprochement avec l'OM relèverait du sadisme. En juillet, le président marseillais annonçait la «plus belle équipe depuis dix ans». Il venait de s'offrir le milieu de terrain Pedretti, que l'OL convoitait, avant de débaucher Luyindula à Lyon. Une dizaine de grosses pointures débarquaient. Comme souvent, l'OM avait chambardé une équipe prometteuse. Pendant ce temps, Lyon semblait marquer le pas. Abidal et Frau avaient signé, mais Cris, Nilmar et Wiltord ne les ont rejoints qu'au dernier moment. Avec du recul, il faut bien constater que les dirigeants de l'OL ne se sont pas trompés. Paul Le Guen, pour la première fois, a été très précis, renforçant chaque ligne sans bouleverser l'équipe.

L'explosion d'Essien. Celui-là, si l'OL va loin cette année en Ligue des champions, il sera difficile de le conserver. Espoir prometteur à Bastia, il confirme cette