Presque discrètement, le rallye-raid (Paris) Dakar s'ébroue aujourd'hui de Barcelone avant de débarquer sur le continent africain, au Maroc, à partir du 2 janvier. Les organisateurs promettent aux concurrents une épreuve plus ouverte que la précédente grâce à un parcours faisant la part belle à la navigation, un règlement revu et corrigé pour niveler les valeurs et une concurrence accrue en autos. C'est peut-être ce qui a encouragé les amateurs d'aventure à affronter les pistes africaines et ainsi provoquer un afflux inattendu d'engagés en hausse de 22 % par rapport à 2004.
Avec 696 participants, le Dakar 2005 bat un nouveau record. Grâce à ses 231 engagés, la catégorie moto emporte une nouvelle fois la palme, mais les autos (165) et les camions (70) atteignent aussi des sommets, ce qui entraîne une augmentation du nombre de véhicules d'assistance (230). «C'est la première fois que l'on bloque les inscriptions aussi tôt », souligne le nouveau directeur de l'organisation de l'épreuve, Etienne Lavigne. «Nous avons dû arrêter les engagements moto il y a plus de quatre mois, en laissant au moins une soixantaine de candidats à la porte.» Un choix cruel mais nécessaire pour garder la maîtrise de la course, précisent les organisateurs. Ils ont toutefois dû revoir la logistique pourtant déjà très complexe pour cette épreuve qui prend son essor sur la péninsule ibérique, embarque toute sa caravane sur des ferries en direction du Maroc avant de traverser quatre pays africains.
Le surplu