A l'occasion du Mondial qui s'ouvre dimanche en Tunisie, Jackson Richardson, le dernier des Barjots de 1992 encore en activité, s'offrira une dernière valse en bleu (Libération de vendredi). En novembre, certains membres du staff tricolore ont cru bon de remettre en cause un droit que le double champion du monde réunionnais s'est octroyé depuis le premier matin : rejoindre le groupe avec quelques jours de retard cinq ce coup-ci. Philippe Bana, le directeur technique national, a montré les dents : «On ne peut plus s'épancher sur les états d'âme des anciens.»
«Superstar». Ce Mondial est vital pour une équipe de France tout juste sortie du «cauchemar» d'Athènes (dixit Claude Onesta, le sélectionneur) : des Bleus qui se croient sur la voie royale et déraillent en quart de finale contre les vétérans russes. Il est aussi vital pour le hand français : le grand public ne s'intéresse à ce sport qu'à travers les Bleus pour peu (façon de parler) que ceux-ci disputent une finale mondiale ou olympique.
Or, de l'aveu même du staff tricolore, cet objectif est susceptible d'être compromis par la très médiatique retraite internationale de la seule «superstar» (dixit Onesta) du hand français. Le sélectionneur : «Je ne veux pas qu'on soit prisonnier de tout ça.» Il a expliqué au joueur que ses 35 ans ne lui permettaient plus d'enchaîner neufs matchs en treize jours, et qu'il devait «se construire sur le cycle où il est performant, soit un ou deux matchs en semaine».
Le 8 janvier, lors d'un matc