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Libération
Portrait

Mike Golding, enfin prêt

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publié le 24 janvier 2005 à 0h00

Mike Golding doit sûrement penser aujourd'hui qu'il a accompli du bon boulot. Bien que troisième à 155 milles de Vincent Riou (PRB) au bout de 77 jours de course, le skipper d'Ecover veut terminer sur une bonne note pour effacer le mauvais souvenir de sa dernière participation au Vendée Globe, il y a quatre ans. Qu'il gagne ou pas, il ne se reprochera pas grand-chose. «J'ai envie de bien faire cette course pour ne plus avoir envie de la refaire. Pas forcément de la gagner, juste de bien faire mon job», affirmait Mike avant le départ.

En 2000, huit heures après le départ, cet ancien sapeur-pompier de Warsash, petite ville de la banlieue de Portsmouth (Angleterre), avait vu le mât de son monocoque s'écraser sur le pont. Il s'était tout de même classé septième après avoir réparé. «Je suis un peu mieux préparé cette fois. J'ai acquis plus d'expérience en quatre ans, disait-il. Mais j'étais aussi préparé il y a quatre ans, et aujourd'hui la probabilité de casser est exactement la même.» Effectivement, puisque Golding révélait hier que, vendredi, sa drisse de grand-voile avait lâché pour la troisième fois en douze jours. Pour la sixième fois, Mike a donc pris son courage à deux mains pour escalader le mât de 26 mètres et réparer.

A court de cigarettes.

Frustré par une météo trop changeante, éreinté par les manoeuvres et les réparations sous la chaleur de plomb de l'Equateur, tellement à court de cigarettes qu'il en est à imaginer de fumer des «bouts», Mike préfère penser que chaque m