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Libération

Monte Car Loeb

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publié le 24 janvier 2005 à 23h57

Il y a quelques spectateurs de rallyes qui n'ont rien à «envier» aux pires des hooligans du football. Hier, une poignée de ces «amateurs» de spectacle ont joué avec la santé des équipages et décapité le rallye de Monte-Carlo en jetant sur la route des pelletées de neige fraîche, jugeant sans doute que le passage des concurrents ne leur offrait pas la dose d'émotions fortes qu'ils étaient venus chercher. Résultat : deux des favoris au tapis et une fin de course privée de tout suspense.

Panache. Le plus regrettable, c'est que le Français Sébatien Loeb (Citroën Xsara) n'avait pas besoin de la sortie de route du Finlandais Marcus Gronholm (Peugeot 307) et de l'abandon du Norvégien Petter Solberg (Subaru) dans la foulée pour conquérir sa troisième victoire d'affilée au Monte-Carlo, l'épreuve d'ouverture de la saison des rallyes.

Ses principaux adversaires hors course à la suite de ce périlleux passage dans le fameux col du Turini, le champion du monde en titre ajoutait tout de même le panache à sa domination ­ établie dès le premier jour ­ en remportant les deux dernières spéciales chronométrées de la troisième étape, hier, en fin de matinée. Une prise de risques tolérée par Guy Fréquelin, le patron de l'équipe Citroën qui regrettait d'avoir perdu la deuxième Xsara, celle du Belge François Duval, samedi après-midi lors d'une violente sortie de route. Par chance, son équipier Stéphane Prévot héliporté vers l'hôpital de Nice, ne souffrait que d'un gros hématome à la cuisse droite. Du