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Libération

Les Bleus ne se font pas embrouiller par les Tchèques

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publié le 2 février 2005 à 0h19

Radès (Tunisie) envoyé spécial

Hier, au lendemain de leur perfection de match face à la Russie, les Bleus sont facilement (31-26) venus à bout des Tchèques, ce qui a pour effet d'éclaircir un peu plus leur route : il pourrait leur suffire désormais de battre la Slovénie demain pour accéder aux demi-finales du Mondial. Ce qu'ils n'apercevaient que de très loin il y a encore cinq jours. Hier, les Tchèques n'ont rien pesé, à aucun moment.

Rapines et interceptions. Ceux-ci figurent pourtant parmi les plus beaux embrouilleurs du plateau : un conglomérat de handballeurs «sans véritable perforation», des garçons «bizarres qui créent du jeu débridé et cherchent à faire tomber l'adversaire dans une sorte d'agitation affolée», selon le coach des Bleus, Claude Onesta. Les handballeurs tchèques ne vivent que de rapines, d'interceptions, de contre-attaques rapides. Quand ça rigole, l'adversaire passe son temps à cavaler derrière leurs ailiers lancés plein fer. Pour que ça ne rigole pas, justement, les Bleus devaient rester droits dans leurs bottes : accepter d'être perturbés, s'attendre à ce que ça dure et dérouler leur jeu quoi qu'il en coûte.

C'est ce qui s'est passé. Les Bleus revenus du tréfonds ne pouvaient pas être stoppés par une équipe comme celle-là, qui est au hand international ce que la boxe amateur ­ on touche sans appuyer les coups ­ est à son pendant professionnel. Après la partie, il n'y a pas eu un Tricolore pour s'arrêter sur l'adversaire, comme si le grand dessein des Fra