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Libération

Les Bleus grappillent un nul pour rattraper l'addition

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publié le 4 février 2005 à 0h22

Radès, Hammamet (Tunisie) envoyé spécial

Les Bleus ont arraché leur qualification pour les demi-finales du Mondial tunisien en tenant la Slovénie en échec hier à Radès (26-26), gagnant ainsi le droit d¹affronter samedi la Croatie, championne du monde et championne olympique. Pour ne pas avoir été maîtres de leur destin, les Bleus n¹ont pas respiré pendant deux jours. «On était stressés, sous tension, ça n¹a pas été facile», dit le défenseur Didier Dinart.

Mercredi, 13 heures, un «système de merde»

La délégation bleue est sous le choc. La victoire de la Grèce face à la Russie, la veille, fait d¹une éventuelle victoire des Tricolores le lendemain une condition nécessaire mais non plus suffisante pour accéder aux demi-finales : il faut aussi que la Grèce ne batte pas une République tchèque déjà éliminée. Ou que la Russie, dont la conduite tactique évoque la souplesse de man¦uvre d¹un super tanker, accroche au moins un point face à des Tunisiens survoltés, aux portes de l¹occasion de leur vie. L¹ailier droit Grégory Anquetil rumine contre «ce système de merde» (1) qui oblige les Bleus à traîner le boulet de leur échec initial face aux Grecs. Le sélectionneur français, Claude Onesta, fait une tête épouvantable : «Ça n¹est pas équitable. Mais on connaissait les règles avant de venir.» Jérôme Fernandez jette des coups d¹¦il inquiets aux joueurs tchèques déambulant en silence dans le hall de l¹hôtel Belisaire, la retraite qu¹ils partagent avec les Bleus : «On n¹est pas là pour comprend