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Libération
Interview

Yann Delaigue, ouvrir, revenir

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La carrière de l'ouvreur castrais, titulaire samedi, a pâti de ses blessures.
publié le 5 février 2005 à 0h24

Malgré des débuts prometteurs, à 19 ans, au centre de l'équipe de France en mars 1994, Yann Delaigue n'a jamais connu la carrière internationale qu'il aurait méritée. La faute en incombe notamment à plusieurs graves blessures, dont la dernière date de la tournée d'été 2003 en Argentine, quelques mois seulement avant la Coupe du monde en Australie. Face à l'Ecosse, il honore sa treizième sélection en bleu.

Après votre blessure à Buenos Aires, avez-vous songé à tirer un trait sur l'équipe de France ?

Je n'ai jamais pensé à ça. Ma philosophie de jeu a toujours été de jouer au maximum avec mon club chaque week-end, de façon à atteindre mon meilleur niveau. Ensuite, si les choses doivent arriver, je me dis qu'elles arriveront. C'est le cas aujourd'hui, je ne peux que m'en réjouir. Et c'est avec un immense plaisir que je retrouve l'équipe de France.

Pensez-vous avoir quelque chose à prouver ?

J'ai envie de prouver à Bernard Laporte qu'il a eu raison de me faire confiance.

Vivez-vous cette sélection comme un éventuel contrat à long terme ?

Pour l'instant je ne pense qu'à l'Ecosse. J'espère faire un bon match de manière à être toujours là le week-end prochain. Tant mieux si je peux ensuite m'inscrire dans la continuité, mais en attendant je prends les rencontres une par une. Même si c'est un rêve, je pense sincèrement qu'il serait prématuré de ma part d'annoncer dès aujourd'hui que j'ai envie de jouer la Coupe du monde 2007.

Un mot sur votre association avec Pierre Mignoni...

Ça me fait pla