France-Ecosse : 16-9 (0-6)
France : 1 essai, Traille (78e) ; 1 transformation, Michalak ; 2 buts (49e, 53e) ; 1 drop (74e), Delaigue.
Ecosse : 3 buts, Paterson (3e, 38e, 42e).
On distingue une grande équipe au fait qu'elle a toujours de la chance au moment opportun, affirme un dicton vaguement populaire et néanmoins empreint de bon sens. Si tel est vraiment le cas, le XV de France qui a foulé, samedi après-midi, la pelouse réfrigérante de Saint-Denis est décidément une très grande équipe de rugby. Car de la chance, les Bleus en blanc en ont beaucoup. Pour ne pas dire énormément. Chance, d'abord, de remporter, sur un contre inespéré du rookie Gregory Lamboley, un match qui leur échappait totalement depuis 78 minutes. Chance, ensuite, d'avoir eu affaire à de braves Ecossais, vaillants mais guère inspirés, et non pas à leurs cousins celtes, gallois ou surtout irlandais, sans même parler du traditionnel rival anglais. «Je revois deux ou trois actions où, s'ils partent du bon côté, ils se retrouvent avec un quatre contre un à négocier», remarque ainsi le Palois Patrick Tabacco, chargé de pallier, en numéro 8, le forfait d'Imanol Harinordoquy, blessé (lire page 22). «C'est vrai que les Ecossais auraient pu l'emporter, ajoute l'arrière agenais Pepito Elhorga, mais surtout grâce à notre générosité. C'est la faiblesse de notre performance qui leur a permis de nous tenir tête et de presque gagner le match.»
Incompréhension. L'expression «hold-up», utilisée par le manager général des Franç