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Canal + et les joueurs touchent au but : le départ d'Halilhodzic

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publié le 10 février 2005 à 0h29

Avec les quelque 3,5 millions d'euros d'indemnités ­ le solde de son contrat, qui courait jusqu'en juin 2007 ­ qu'il devrait percevoir, Vahid Halilhodzic ne sera pas un chômeur dans le besoin. L'incroyable orgueil de l'entraîneur bosniaque n'en a pas moins souffert quand, mardi, en début de soirée, il s'est vu notifier son licenciement par Francis Graille, le président du Paris SG. C'est Laurent Fournier qui a été intronisé hier à sa place.

Autoritarisme. «J'ai été amené à prendre une décision grave [...], grave et difficile pour moi puisque c'est d'un ami que j'ai dû me séparer, a expliqué Graille hier matin. Le contrat de Vahid est suspendu jusqu'à nouvel ordre. Une procédure est entamée et je vous demanderai de ne pas me questionner sur la procédure en elle-même, car je souhaite garantir le respect des deux parties.» Le président du PSG et son ex-entraîneur étaient liés depuis les fastes années lilloises (2001-2003), où Halilhodzic avait transformé une équipe de perdants en machine à gagner, valorisant à des hauteurs stratosphériques des joueurs achetés trois francs six sous.

L'an passé, pour sa première saison à la tête du club parisien, Halilhodzic avait effacé le goût saumâtre des années Fernandez, qualifié le PSG pour la Ligue des champions et remporté la Coupe de France. Ce qui avait un peu plus étendu ses pouvoirs au sein du club, du recrutement jusqu'à la politique sportive. C'est Halilhodzic qui a décidé cet été de transférer ceux qui avaient suffisamment d'influenc