Cette fois, la neige, la vraie, et pas celle jetée sur la route par des spectateurs inconscients, est attendue sur les chemins forestiers de Suède à l'occasion du deuxième rallye mondial de la saison. Une tempête de neige est même annoncée pour demain, mais après une première journée, aujourd'hui, dont les sept spéciales (106 km) devraient se disputer sous une petite pluie verglaçante par endroits et sur un terrain rendu piégeux par l'important redoux déploré hier.
Rois de la glisse. Le rallye de Suède est celui de la glisse, celui de tous les dangers. «Avec ce climat doux, l'absence des murs de neige, c'est un peu plus dangereux en cas de sortie trop large. Mais le plus embêtant est le manque de glace sur le sol. Là, les clous peuvent s'user très vite ou s'arracher, les spéciales se creuser», insiste le Finlandais Marcus Gronholm, triple vainqueur en Suède et deuxième l'an dernier. Le choix des pneumatiques est redoutable. Le Français Sébastien Loeb, vainqueur il y a trois semaines au Monte-Carlo, s'attend à une redoutable bagarre avec les rois de la glisse que sont les Finlandais et le Norvégien Petter Solberg (Subaru).
Adaptation. Le secret de la réussite dépendra de la faculté d'adaptation à ce terrain, de l'aptitude à doser son pilotage pour préserver le cloutage des pneus et éviter ainsi de se faire suspendre. Autant de qualités à la mesure de Sébastien Loeb, qui fut le premier pilote non nordique à s'imposer sur ce terrain.
Mais, cette fois, le pilote Citroën devra venir