Bormio envoyé spécial
Pour la deuxième fois d'affilée, le ski alpin français rentre bredouille des championnats du monde. Il y a deux ans déjà, à Saint-Moritz (Suisse), les Tricolores étaient passés à côté de ce rendez-vous. A Bormio (Italie), le scénario-catastrophe s'est répété, plongeant les équipes françaises dans la morosité et leur encadrement dans l'incrédulité, à un an des Jeux olympique de Turin. La seule lueur d'espoir est venue, samedi, de la dernière épreuve, le slalom masculin, où les Français engagés ont montré qu'ils avaient à coeur de se mêler à la bataille. Même si Jean-Pierre Vidal et Pierrick Bourgeat sont sortis du tracé, l'engagement était là, dans une course où Stéphane Tissot s'est classé 10e. Mais le bilan reste désastreux et l'analyse n'est pas facile. Seule certitude, répétée par Maurice Tronel, le président du directoire sportif : «Il ne serait pas bon de faire la révolution aujourd'hui. Je vais réunir le directoire pour analyser la situation. Il y a des choses à caler, comme penser aux jeunes qui arrivent.»
Polyvalence.
Aux côtés de Maurice Tronel, Gérard Rougier, le directeur technique national (DTN), et ses deux chefs d'équipe, Gilles Brenier (hommes) et Lionel Finance (dames), font corps. «Oui, c'est un échec, avec quelques indices de satisfaction chez les jeunes et de l'engagement chez d'autres», a continué le patron sportif de la fédération. Il est vrai que les comptes sont vite faits. Chez les hommes, en l'absence d'Antoine Dénériaz, blessé, le