Monaco a frôlé le succès, vendredi soir, jusqu'à une tête de Jérémy Clément dans les arrêts de jeu qui a permis à Lyon de repartir du stade Louis-II avec le point du nul (1-1), en match avancé de la 26e journée de L1. C'est donc l'Olympique de Marseille qui pourrait faire la vraie bonne affaire du week-end, lors de son déplacement à Bastia. Car depuis sa reprise en main par Philippe Troussier, l'OM présente un superbe bilan à l'extérieur : quatre victoires pour un nul. Confronté à cette excellence, le coach phocéen a même desserré le noeud de sa cravate : «On a droit à un joker. Croire que l'on peut tout gagner relève du fantasme.»
Le «fantasme» va pourtant bon train sur la Canebière, encore qu'il a été contrarié cette semaine un mouvement de balancier dont le club a le secret par «l'affaire Barthez». Samedi dernier, l'OM dispute un match amical au Maroc, au stade Mohammed-V de Casablanca, face au WAC. Selon tous les acteurs ou témoins, le match est violent : à la 82e minute, les Marseillais décident de quitter le terrain. A cet instant-là, selon le rapport de l'arbitre international de la rencontre, Abdellah el-Achiri, le portier tricolore «insulte» le directeur de jeu avant «de (lui) cracher au visage». Les faits sont graves : un précédent de 1991 avait valu à l'international yougoslave Mehmet Bazdarevic une suspension d'un an. Surtout que Barthez ne disputait pas le match face au WAC : il a surgi du banc et écarté plusieurs coéquipiers pour s'approcher de l'arbitre, un