Menu
Libération

Le relais ne change pas de main et reste norvégien

Article réservé aux abonnés
publié le 25 février 2005 à 0h44

Un champion du monde en individuel ne fait pas nécessairement un relais gagnant : les Français s'en sont aperçus hier aux Mondiaux du ski nordique d'Oberstdorf (Allemagne), où, malgré la présence de Vincent Vittoz, sacré dimanche dernier en double poursuite, ils n'ont terminé que sixièmes du 4 x 10 km de fond messieurs, considéré comme l'épreuve reine du ski de fond.

Celle-ci avait attiré près de 25 000 spectateurs sur le site de la compétition, une affluence s'expliquant notamment par les chances sérieuses de la formation germanique. Mais la plus haute marche du podium est revenue une nouvelle fois à la Norvège : Odd-Bjoern Hjelmeset, Frode Estil, le spécialiste de biathlon Lard Berger et Tore Ruud Hofstadt ont précédé de 17 secondes les chouchous du public, les Allemands Jens Filbrich, Andreas Schluetter, Tobias Angerer et Axel Teuchmann. Cette première médaille d'argent pour la puissance invitante était attendue avec anxiété, tant la faiblesse du ski de fond outre-Rhin, masculin comme féminin, depuis le début des épreuves, commençait à énerver les gazettes populaires. Les Russes obtiennent, eux, le bronze. «Les trois premiers relayeurs m'ont rendu la tâche facile. Je ne devais plus beaucoup travailler pour l'or», a modestement expliqué Hofstadt, le dernier relayeur norvégien, dont l'effort a néanmoins creusé l'avance déjà acquise par ses compagnons. Depuis 1991, c'est la septième fois que la Norvège s'adjuge le 4 x 10 km. C'est aussi le neuvième podium des Scandinaves à Ob