France-pays de Galles : 18-24 (15-6)
Pour la France. 2 essais : Yachvili (4e), Rougerie (12e) ; 1 transformation (4e), 1 pénalité (25e) : Yachvili ; 1 drop : Michalak (64e).
Galles. 2 essais : Williams (42e, 45e) ; 1 transformation (42e), 3 pénalités (22e, 40e, 66e), 1 drop (73e) : S. Jones.
Il est des défaites qui valent des victoires, dit-on. A une nuance près, c'est qu'elles restent des défaites dans les esprits. Et, comme ne manque pas de le faire remarquer Yannick Jauzion, de retour au centre de la ligne d'attaque des Bleus, «gagner, voilà le seul moteur». «La défaite est toujours synonyme de doutes et de remises en cause, poursuit le joueur toulousain. C'est bien beau de mettre du volume et de dominer son sujet, à condition de scorer. Nous avons bénéficié de bons lancements de jeu en première mi-temps et pu développer correctement nos attaques, trouver des bons angles de courses, mais nous avons manqué de réalisme à diverses reprises. Au final, nous avons perdu un match à notre portée par manque de lucidité.»
Replacement. Ce n'est pourtant pas faute d'avoir entendu le timbre caractéristique de la sonnette d'alarme tirée dans les vestiaires, à la pause, par Bernard Laporte. Un entraîneur conscient que les 9 points d'avance du XV de France ne traduisaient guère la domination imposée durant la première mi-temps et ne constituaient surtout pas une marge sécurisante face à l'équipe la plus offensive du Tournoi. «Nous manquions de présence défensive, notamment dans le replacemen