Paul-Henri Mathieu, vainqueur hier à Strasbourg du match décisif contre la Suède, a qualifié l'équipe de France pour le quart de finale de la Coupe Davis. L'Alsacien a ainsi détourné un bon coup de boomerang. Menant deux sets à rien, il gâche deux balles de match au troisième set de son duel face à Thomas Johansson, avant de le perdre au tie-break. Le spectre de son match décisif perdu contre le Russe Mickael Youzni, en finale de l'édition 2002, pointe alors au Rhénus Sport. A Bercy, il menait deux sets à rien, avait loupé deux balles de match au troisième, s'était incliné en cinq sets, et l'heure de gloire entrevue se transformait en cauchemar. Mais, contrairement à Paris, Mathieu refit surface au quatrième set. Ce point capital pour l'avenir, chèrement acquis, 6-1, 6-4, 6-7(4-7), 6-4, a également ôté une belle épine du pied de Guy Forget.
La victoire du double tricolore Arnaud Clément-Mickaël Llodra, face à la paire suédoise Jonas Bjorkman-Simon Aspelin, samedi (7-6 (7/5), 6-4, 6-7 (4/7), 6-4), avait certes réjoui le capitaine de l'équipe de France, mais l'avait placé dans une situation délicate. Ce succès doit beaucoup à l'excellence de la prestation d'Arnaud Clément. Un Clément aussi flamboyant que Sébastien Grosjean était apparu éteint, vendredi, face à Thomas Johansson, contre qui il s'est incliné en trois sets, 6-4, 6-4, 7-6 (7-1), sans pratiquement lutter, si ce n'est, du bout de la raquette, dans le troisième.
Rumeur. Guy Forget se retrouvait quasi sommé de revoir ses