Melbourne envoyé spécial
Le premier Grand Prix de la saison n'a pas répondu à toutes les questions posées par le nouveau règlement, mais il a esquissé ce que pourrait être cette saison 2005. Avec la victoire de Giancarlo Fisichella et la troisième place de l'Espagnol Fernando Alonso, l'équipe Renault s'est installée en tête du classement des constructeurs et s'affirme déjà comme une prétendante sérieuse au titre mondial grâce à ses pilotes, Giancarlo Fisichella, vainqueur impérial (lire son portrait page suivante) parti en pole, et Fernando Alonso, auteur d'une épique chevauchée qui l'a ramené d'une lointaine position sur la grille (13e) à la troisième marche du podium.
Cette course d'ouverture a également démontré que les écuries Ferrari, deuxième avec un Rubens Barrichello revenu lui aussi du milieu de la grille (11e), et McLaren-Mercedes, qui classe ses deux pilotes, Kimi Raikkonen et Juan Pablo Montoya, dans les points, seront les principales rivales des Renault.
Accrochage. La course a toutefois été perturbée d'entrée, samedi, par les intempéries qui ont donné une grille de départ inhabituelle, avec les McLaren perdues dans le ventre du peloton et la Ferrari du champion du monde, Michael Schumacher, reléguée en dernière ligne. L'écurie italienne a d'ailleurs exploité une des nombreuses subtilités du nouveau règlement (lire Libération des 5 et 6 mars) en changeant le moteur de la voiture d'un Schumacher qui n'avait rien à gagner à participer à la seconde séance de qualifica