La question à 100 000... manifestants a bien été posée hier lors de la première journée du grand oral de Paris 2012. Le matin, entre deux thèmes plus classiques, «concept et héritage» ou «sports et sites», un des quatorze membres de la commission d'évaluation du CIO a interpellé les représentants de la candidature parisienne : «Et qu'en sera-t-il de la paix sociale en France ?» Aux séances de debriefing organisées deux fois par jour sous les ors de l'Hôtel de Ville pour les 300 journalistes français et étrangers accrédités, la question a été évoquée par Jérôme Lenfant, le directeur délégué des relations médias de Paris 2012. Mais pas le contenu de la réponse.

Le sommet olympique de Paris a commencé à 8 h 30 dans les sous-sols du Grand Hôtel Intercontinental autour d'une vaste table avec, d'un côté, quatorze examinateurs et, en face, au maximum quatorze membres du comité de candidature. Au programme de la journée, outre les thèmes précités : «environnement et météorologie», «logement et transports» et, en fin de journée, une présentation complète de l'organisation des Jeux paralympiques prévus du 29 août au 9 septembre 2012. Pour chacun des sujets, à en croire Essar Gabriel, directeur adjoint de Paris 2012, le maître mot de tous les intervenants a été «accessibilité».

Handicapés. Accessibilité d'abord pour les millions de spectateurs, grâce à la compacité des JO français : deux sites concentrant l'essentiel des épreuves, au nord (autour du Stade de France rebaptisé depuis hier