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Libération

Paris 2012: visite guidée de site en site

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publié le 11 mars 2005 à 0h56

Stade de France-Hôtel de Ville : vingt minutes. C'était hier un des trajets empruntés par les bus de Paris 2012, escortés par deux motards, pour transporter plusieurs dizaines de journalistes français et étrangers. Dans un Paris à peine engorgé, du moins à l'ouest, le cortège de la commission d'évaluation les précédait et a pu se déplacer apparemment sans le moindre problème sur les futurs sites olympiques. Premier arrêt dans le XVIIe, sur la zone des Batignolles, retenue pour édifier le futur village qui accueillera 17 000 athlètes et accompagnateurs : quarante-cinq hectares, dont cinq déjà acquis par la Ville qui, JO ou pas, entend aménager un parc de 10 hectares.

Quand les médias arrivent sous le repère olympique haut de 75 mètres, Nawal El-Moutakel et ses collègues déambulent eux sur le toit d'un Ibis offrant une vue panoramique sur les voies ferrées de la SNCF (elles seront couvertes) et les friches industrielles à l'abandon. La cession des terrains est actuellement en cours de négociation avec l'établissement public et, selon Françoise de Panafieu, la très droitière députée-maire du XVIIe, «ne posera aucun problème, un refus étant absolument impossible». Coût global de l'opération village : près d'1 milliard d'euros, dont la moitié à la charge de la Ville. Dix équipes d'architectes, sur 200 candidats, ont déjà commencé à plancher.Seule certitude : conformément au conservatisme ambiant, les bâtiments ne devront pas dépasser sept étages et dans sa plus grande longueur le