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Libération

Des journalistes anglais mi-figue mi-raisin

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La presse d'outre-Manche voit la candidature de Paris comme celle «du moindre risque».
publié le 12 mars 2005 à 0h57

Ils posent autant de questions que leurs confrères français, et leurs médias consacrent une large place à l'événement : les journalistes anglais (près de la moitié des 170 journalistes étrangers accrédités) suivent attentivement la visite de la commission d'évaluation du Comité international olympique (CIO), convaincus pour beaucoup que Londres et Paris dominent légèrement la compétition. Du moins pour l'instant. Mihir Bose, journaliste au Daily Telegraph, a «couvert» le séjour de la commission outre-Manche : «C'était plus excitant, nous avions plus de choses à raconter. Londres est bien meilleur en matière de marketing, ils savent vendre le "truc". Les Français, pas vraiment. Mais sur le fond, la candidature parisienne a bien plus de substance et elle bénéficie aussi d'un plus grand soutien de la population.» Jeudi, lors du passage au Stade de France, Mihir Bose s'est inquiété de la visibilité des compétitions dans une enceinte prévue à l'origine pour le foot et où les sièges seraient trop éloignés de l'action. Son collège Paul Kelso, du Guardian, semblait, lui, très préoccupé par la fragilité de la pelouse, par les nombreuses ­ supposées ­ critiques de la Fédération internationale d'athlétisme concernant le déroulement des championnats du monde au mois d'août 2003, ou encore par l'âge des installations.

Antique hostilité.

Dans un compte rendu mi-figue mi-raisin, Kelso constate que parmi les cinq métropoles encore en lice, la capitale française est la seule en mesure de prése