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Libération
Interview

«En Chine, la voile reste encore élitiste»

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publié le 12 mars 2005 à 0h57

Wang Chaoyong, businessman chinois, vient d'investir dans le Défi français pour la Coupe de l'America (ex-6e-Sens, demi-finaliste en 2000, et ex-Défi-Areva, quart-de-finaliste en 2003) donnant naissance à China Team. Soit la première équipe chinoise de l'histoire de l'America's Cup, dont la prochaine édition se déroulera au printemps 2007 à Valence (Espagne). La nouvelle entité, où Pierre Mas, Luc Gellusseau et Xavier de Lesquen sont toujours présents, a désormais jusqu'au 29 avril, date limite des inscriptions, pour boucler son budget. Entretien avec un jeune homme pressé de 41 ans, nouveau visage de la Chine moderne.

Qui êtes-vous, monsieur Wang ?

Je suis un investisseur privé, selon les critères chinois, qui a eu quelques succès. Je dirige actuellement un fonds d'investissement, China Equity Investement. J'ai commencé ma carrière à Wall Street avant de prendre la tête de la banque d'affaires Morgan Stanley à Pékin. Ma participation dans le Défi est donc un acte privé que je réalise avec ma femme. Elle joue un rôle important dans les médias chinois à travers MTV Asie et Viacom. (Li Yifei, l'épouse de M. Wang, a été classée parmi les cinquante businesswomen les plus puissantes du monde par le magazine Fortune, ndlr.) D'ailleurs, les médias chinois ont fait de nous le symbole de la nouvelle génération capitaliste à cause de notre formation américaine et de nos participations actuelles dans de nombreuses entreprises chinoises de technologie, de télécoms ou dans les médias.

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