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Libération

Les joueurs d'après

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publié le 12 mars 2005 à 0h57

Jo Maso, manager général des Bleus, a beau jeu de le souligner : à défaut de Grand Chelem c'est vrai, le XV de France peut encore mathématiquement prétendre remporter le Tournoi des six nations 2005. A condition bien entendu de battre samedi après-midi les Irlandais à Dublin puis de passer un carton, la semaine suivante, aux Italiens. Tout en espérant dans le même temps que les Irlandais triomphent des Gallois en leur Millennium Stadium. L'idéal serait d'ailleurs que ces mêmes Gallois aient été préalablement vaincus, dès ce samedi à Murrayfield, par des Ecossais métamorphosés...

Bref, il n'est nul besoin d'être grand clerc en matière de rugby pour réaliser que nous sortons là du domaine sportif pour aborder celui de la science-fiction. D'autant qu'au vu de ce qu'elles ont démontré jusqu'à présent il serait assurément injuste, voire immoral, que les équipes du pays de Galles et de l'Irlande ne se disputent pas un Grand Chelem historico-gaélique le 19 mars à Cardiff. Toutefois, malgré le statut de favori de son équipe, l'entraîneur du XV d'Irlande, Eddie O'Sullivan n'a pas pu s'empêcher d'entretenir la guerre psychologique d'avant match en accusant Bernard Laporte d'exercer une pression «indirecte» sur l'arbitre de la rencontre de samedi à travers ses commentaires sur l'arbitrage d'Irlande-Angleterre, Laporte ayant qualifié de «mauvais match» la prestation de Jonathan Kaplan, l'arbitre de ce choc.

Grand bain. Reste pour la France une belle opportunité à saisir en matière de rava