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Libération

Paris en rajoute sur la sécurité

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publié le 12 mars 2005 à 0h57

Thème obsessionnel des JO d'Athènes, déjà au coeur de ceux de Pékin en 2008, la sécurité ne sera pas négligée si Paris obtient l'organisation en 2012. Un euphémisme, au vu du projet que Dominique de Villepin a présenté vendredi matin à la commission d'évaluation du CIO. Athènes avait déployé près de 70 000 militaires, policiers et gendarmes autour des sites et dans les zones sensibles de la péninsule. Le ministre de l'Intérieur en a promis 41 000 plus 3 200 sapeurs-pompiers et 2 500 secouristes, mobilisés vingt-quatre heures sur vingt-quatre.

Savoir-faire. «Ce dispositif a toujours été le même depuis le début», a affirmé Jérôme Lenfant, le directeur délégué aux médias lors du point presse de fin de journée. Les observateurs ont pu constater augmentation sensible par rapport aux chiffres contenus dans les documents officiels du comité de candidature, soit 28 850 militaires, policiers et gendarmes en permanence. Plus 15 000, uniquement «en cas de besoin». Les autorités et le comité auraient-ils éprouvé le besoin de rehausser la couverture sécuritaire pour prendre ainsi définitivement l'ascendant sur la candidature madrilène, très concernée, sinon réellement handicapée, par le risque terroriste ?

Seule certitude : le système de protection sera placé sous commandement unique du préfet de police de Paris pour les sites intra muros et des préfets de département pour l'Ile-de-France et la province (foot et voile). Il est inspiré par le savoir-faire acquis dès Albertville ou plus enco