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Libération

L'objectif séduction des Bleus

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publié le 19 mars 2005 à 1h03

Cédric Heymans, auquel on ne peut dénier un certain sens de la formule, a trouvé les mots qui convenaient pour exprimer ce qui attend ses partenaires du XV de France, samedi, en territoire romain. «S'ils ne nous font pas de spaghetti, ça va être un joli méli-mélo sur le terrain», a ainsi déclaré l'ailier gauche du Stade toulousain, convenant que pour triompher, les Bleus devaient développer un jeu «al dente». «Nous avons l'intention d'achever ce tournoi sur une bonne note, a-t-il ajouté, même si cela doit raviver nos regrets par rapport au match contre les Gallois que nous n'aurions jamais dû laisser échapper.»

«Reconstruction». «Un grand chelem n'est pas une performance aisée à réaliser, tempère le manager général Jo Maso, qui en a pourtant gagné un en 1968, la preuve, nous n'en avons remporté que huit en presque cent ans.» 2005 ne sera donc pas l'année du neuvième. Pire, le gain du tournoi semble s'être éloigné. «Il ne faut pas rêver, reconnaît l'entraîneur Bernard Laporte, malgré toute la détermination des Irlandais, les Gallois ne vont pas encaisser 50 points à Cardiff alors qu'ils jouent le grand chelem.» L'objectif majeur des Bleus consiste maintenant à parachever au Stadio Flaminio cette opération séduction entamée en première mi-temps de France-Galles et poursuivie samedi dernier à Dublin avec le succès que l'on sait. Opération étroitement liée à un sérieux rajeunissement des lignes, tous postes confondus. «Nous sommes en période de reconstruction, confirme Jo Maso, p