Le Grand Prix de Malaisie va représenter le test absolu pour les mécaniques et l'endurance des pneumatiques dans la fournaise de Sepang. Sauf orage ponctuel, la température ambiante ne devrait pas descendre sous les 35 degrés (plus de 50 degrés sur la piste) à l'occasion de la première séance de qualifications samedi, puis de la seconde qui, après cumul des temps, détermineront l'ordre de la grille de départ de la course, qui se disputera dans la foulée dimanche (1).
Il y a quinze jours en Australie, lors du premier grand prix de la saison, les pneus ont été relativement épargnés puisque la course s'y est déroulée sur une piste fraîche alors que la moitié des qualifications avait eu lieu sur une piste mouillée. Les moteurs, qui doivent désormais être en mesure de tenir deux week-ends de Grand Prix, n'avaient pas non plus été sollicités au maximum sur un tracé peu exigeant pour les mécaniques. Ce n'est donc qu'à l'occasion de la course en Malaisie que les ingénieurs et les pilotes vont pouvoir mesurer jusqu'à quel point la nouvelle réglementation technique a une influence sur la performance et la fiabilité de leurs machines. Ce facteur sera déterminant cette saison, plus encore que la compétitivité ponctuelle en qualification ou sur quelques tours.
Après les essais hivernaux effectués par des températures plutôt clémentes et sur des pistes peu abrasives, quelques pilotes risquent d'avoir la désagréable surprise de constater que leur monoplace est finalement une grande dévoreuse