Les deux premières éditions s'étaient déroulées en double avec escale (Saint-Nazaire-Porto Santo-Dakar). Aujourd'hui, il s'agit pour les 12 concurrents, dont dix peuvent prétendre à la victoire, d'une accession au voyage maritime en solitaire (4 260 milles) sur un parcours original, difficile et ambitieux surtout par son tracé car la flotte va emprunter une route nord. Pour la première fois dans la courte histoire de la course au large, et grâce à ce Trophée BPE, douze marins vont traverser l'Atlantique sur des bateaux identiques et on peut, à ce propos, parler d'un voyage initiatique.
Les concurrents parlent de «petit Vendée Globe». Alors pourquoi n'y a-t-il pas plus d'inscrits ?
Les 50es rugissants en moins quand même ! Je comprends parfaitement que certains concurrents n'aient pu réunir à temps un budget convenable étant donné que l'avis de course est tombé simplement courant décembre. Il faut quand même noter la présence de trois anciens vainqueurs du Figaro sur la ligne de départ (Vittet, Drouglazet et Caudrelier) et ne pas oublier Gildas Morvan, qui court après sa première grande victoire en solitaire (Cercle Vert) ainsi que les deux derniers lauréats de la Mini-Transat : Armel Tripon et Yannick Bestaven. Cette classe de bateaux ne peut déraper financièrement et on ne gagne pas sur ces bateaux parce qu'on aurait le plus d'argent. Prétendre courir le Vendée Globe 2008 et ne pas prendre le départ d'une telle épreuve me semble assez inquiétant pour des gens qui aspirent à d