Lyon de notre correspondant

Enfin seuls. Monaco éliminé de la Ligue des champions, et l'équipe de France réduite aux matchs nuls sans passion, l'Olympique lyonnais peut jouer jusqu'à la fin de la saison les porte-drapeaux du foot français. Pour que ce rôle ne soit pas éphémère, il va falloir qu'il se qualifie pour les demi-finales, au détriment du PSV Eindhoven, qui pointe ce soir au stade Gerland pour le match aller. L'OL compte faire mieux que l'an passé, quand le FC Porto, futur vainqueur, l'avait éliminé en quart de finale. «Porto et le PSV présentent des caractéristiques communes, estime Grégory Coupet, gardien de but lyonnais : Leur jeu n'est pas spectaculaire, mais ils ont de l'expérience, ils sont athlétiques, savent ralentir le jeu et faire déjouer l'adversaire, à nous cette fois de ne pas tomber dans le piège.»

Mahamadou Diarra, milieu de terrain malien et pièce essentielle de la charpente lyonnaise, a joué trois ans en Hollande. «Ça ne va pas être un beau match, prédit-il, ce sera bouché de partout, cette équipe ne lâche jamais et possède un peu les mêmes atouts que nous, elle défend bien et possède un gros milieu de terrain.» La bataille du milieu sera sans doute l'un des enjeux majeurs, avec quatre monstres aux prises. Diarra et Essien côté lyonnais, Cocu et Van Bommel en face. Il faudra aussi suivre avec attention les coups de pieds arrêtés. Le pied du Brésilien du PSV Alex, n'a en effet pas grand chose à envier à celui de son compatriote Juninho.

Très organisé, R