Lance Armstrong s'apprête à passer un mois de juillet sous haute surveillance. Le sextuple vainqueur du Tour de France, revenu en Europe pour disputer le Tour des Flandres dimanche dernier, s'est trouvé plongé au centre d'une polémique qui le poursuit depuis longtemps. Aujourd'hui, il ne s'agit pas seulement de ses rapports privilégiés avec l'étrange docteur italien Michele Ferrari. Condamné en Italie en octobre à un an de prison avec sursis pour fraude sportive et exercice illégal de la profession de pharmacien, «Schumi», comme l'aurait surnommé Lance Armstrong (en référence au pilote Ferrari), aurait été aperçu aux abords du camp de base de l'équipe à Austin en 2003 (le Monde daté d'hier) l'hiver précédant son sixième sacre sur le Tour.
Muet. Cette fois Armstrong a été attaqué en justice le 31 mars par son ancien assistant, Mike Anderson, qui prétend avoir trouvé, à son domicile de Gérone en Espagne, de l'androstenine, un stéroïde anabolisant. Anderson accuse surtout le Texan et son entourage d'avoir triché tout en faisant campagne contre le dopage. Armstrong, dans le collimateur des médias suite à ses déclarations faites à la justice texane, est resté muet lors de son escapade belge ce week-end. Puis a porté plainte contre Anderson dès son retour au Texas, une démarche assortie d'une demande de dommages et intérêts de 125 000 dollars (96 000 euros) contre son ancien employé.
Cette contre-attaque, à trois mois du grand rendez-vous cycliste de l'été, a pour objectif de couper