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Libération
Interview

«A Metz, on à l'impression de repartir de zéro chaque saison»

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publié le 11 avril 2005 à 1h42

C'est le combat des damnés. Celui de six clubs luttant pour échapper à la descente en Ligue 2. Trois seront relégués le 28 mai, au soir du championnat de France 2004-2005. Deux d'entre eux étaient aux prises, samedi soir, le Stade Malherbe de Caen ­ qui avait l'avantage de recevoir sur sa pelouse du stade d'Ornano ­ et le FC Metz. Les Mosellans l'ont emporté 1 à 0, accomplissant un grand pas vers le maintien et reléguant leur adversaire du jour (toujours premier relégable devant le SEC Bastia et Istres) à 6 points. Stéphane Borbiconi, défenseur central des Grenats, revient sur ces parties au goût particulier.

En quoi ces matchs sont-ils spéciaux ?

Ça commence la semaine qui précède. Les entraînements sont tendus. Là, contrairement à ce qui se fait d'habitude, nous n'avions pas la presse à disposition en arrivant au stade : si on en est là, c'est que quelque chose ne tourne pas rond et les médias insistent forcément là-dessus. Ce qui peut interférer sur notre boulot. On est arrivés à Caen vendredi : le soir, avec l'accord du coach, les joueurs se sont réunis pour se dire certaines choses. Dans la tourmente, l'équilibre est difficile à trouver. On peut être tenté de dire : «Moi, je fais mes matchs, demandez aux attaquants ce qui ne va pas.» Dans ces cas-là, il faut expliquer au gars que s'il joue à Metz plutôt qu'au Real Madrid, il y a des raisons. Le message est simple : on est tous dans la même barque.

Comment faites-vous baisser la tension ?

Chaque joueur a des besoins précis q