Sébastien Loeb, le champion du monde en titre, a livré une analyse fine à la suite de son succès dans le quatrième rallye de la saison, en Nouvelle-Zélande. «C'est le genre de victoire qui me donne une confiance supplémentaire, parce que ça en enlève aux autres», relevait le pilote Citroën en songeant à l'impact psychologique sur ses principaux adversaires au championnat, à commencer par le Norvégien Petter Solberg qui n'a plus qu'un point d'avance au championnat sur son rival français après avoir glissé sa Subaru à la troisième place, derrière Loeb et la Peugeot du Finlandais Marcus Gronholm.

Trace. Loeb pouvait se réjouir d'avoir devancé les deux pilotes nordiques, surtout Solberg, le plus régulier des deux. «Petter n'a pas l'habitude de perdre comme ça. Jusque-là, quand on se livrait un duel, il gagnait souvent.» Cette fois sur un terrain où il ne fait pas bon faire la trace, Loeb a exploité au mieux l'avantage d'être parti derrière les favoris lors de la première étape. Grâce à un judicieux choix de pneus, l'équipe Citroën et Sébastien Loeb ont fait la différence avant même la fin de la première étape. Mais, plutôt que d'assurer lors des deux étapes suivantes, samedi et hier, Loeb a préféré assommer ses rivaux alors qu'aucun Français ne s'était imposé auparavant sur la terre piégeuse de Nouvelle-Zélande. Depuis son extraordinaire fin de course au Mexique, où il était remonté des profondeurs du classement jusqu'à la quatrième place, le pilotage de Sébastien Loeb semble êtr