Le vainqueur du match entre le PSV Eindhoven et l'Olympique lyonnais devra attendre avant de connaître son adversaire en demi-finale. Le quart de finale de Ligue des champions entre l'Inter Milan et le Milan AC a tourné court mardi soir à San Siro. A la 71e minute, l'arbitre allemand Markus Merk sanctionne une faute de Julio Ricardo Cruz sur Dida, le gardien de but brésilien du Milan AC, annulant ainsi le but de l'égalisation inscrit par l'Argentin Esteban Cambiasso. Cela suffit pour qu'une émeute éclate dans la zone des supporteurs intéristes. Parmi les dizaines d'objets envoyés vers le but du Milan AC, c'est un fumigène qui a mis le feu aux poudres, brûlant au passage l'épaule du gardien de l'équipe nationale du Brésil. Les délégués de l'UEFA présents dans le stade milanais décident alors de renvoyer tout le monde aux vestiaires, sous une pluie de projectiles. Lorsque les équipes reviennent vingt minutes plus tard pour terminer ce derby européen, le jeu ne peut reprendre qu'une dizaine de secondes, le feu nourri de fumigènes reprenant de plus belle, avec pour cible le remplaçant de Dida, Christian Abbiati.

Cette nouvelle interruption incite les responsables de l'UEFA à annoncer officiellement la qualification du Milan AC pour les demi-finales. Décision logique ­ le Milan menait 3-0 sur l'ensemble des deux matchs ­, mais, la rencontre n'étant pas allée à son terme, la commission de discipline de l'UEFA décidait finalement d'examiner ces incidents demain après-midi. C'est au