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Libération

Les deux Stades en répétition

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publié le 30 avril 2005 à 2h00

Quarante-cinq mille. C'est le nombre de spectateurs que l'on attend samedi après-midi au parc des Princes, pour assister à une simple rencontre de la 26e journée du Top 16 opposant Toulouse à Paris. Le «match entre les deux Stades» comme on l'appelle déjà, qui, s'il ne sera guère déterminant quant à l'agencement des phases finales (actuellement troisièmes et quatrièmes, Toulousains et Parisiens comptent respectivement neuf et sept points d'avance sur leur suivant immédiat), présente la particularité de constituer une dernière répétition en vue du prochain sommet européen du 22 mai à Edimbourg, qui opposera ces deux mêmes adversaires. Lesquels n'ont pas exclu non plus la possibilité d'en découdre une troisième fois quelques semaines plus tard, en demi-finale, voire en finale du championnat.

Club atypique. Quel que soit le résultat de samedi, la date du 30 avril 2005 restera donc historique, puisque c'est la première fois que l'on notera une pareille affluence à un match du Top 16. A Paris qui plus est, où le Stade français a coutume d'évoluer à Jean-Bouin, juste à l'ombre du Parc, devant une moyenne de six à sept mille spectateurs. «Ce public, nous l'avons cherché, constate l'ailier superstar du Stade français, Christophe Dominici, aujourd'hui il répond présent et c'est tant mieux, mais cela a représenté des années de travail pour le mobiliser. Des années pendant lesquelles nous avons joué devant peu de monde, et souffert encore plus à l'extérieur où nous nous faisions réguliè