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Libération

Sébastien Loeb, une roue d'avance

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publié le 30 avril 2005 à 2h00

Au soir de la première étape du rallye de Sardaigne, vendredi, le Français Sébastien Loeb avait déjà réalisé le break sur ses principaux adversaires, victimes des pièges des routes de l'île sarde. Cette cinquième étape du championnat du monde a, en effet, mal commencé pour Marcus Grönholm (Peugeot 307), François Duval (Citroën Xsara) et Chris Atkinson (Subaru Impreza), tous auteurs de sorties de routes.

Encore une fois, le grand perdant est le Finlandais de Peugeot, désormais abonné aux erreurs de débutants, impardonnables pour un double champion du monde. Des années d'expérience n'y changent rien et l'enthousiasme de Grönholm le conduit parfois à quelques excès. Dominateur vendredi en début de course, le pilote finlandais a perdu ses chances de victoire en s'offrant un tonneau et une chute de 40 mètres en contrebas. Et seul un miracle lui a permis de reprendre la route. Trop loin du duel que se livrent en tête Loeb et Solberg pour s'y mêler. Comme en Nouvelle-Zélande, le Français, irréprochable, a aussi profité de la supériorité de ses pneus Michelin par rapport aux Pirelli qui équipent la Subaru du Norvégien pour faire la différence dans la deuxième partie de l'étape. Et c'est un Petter Solberg désabusé qui a rejoint le parc fermé. «Si les Michelin marchent ici comme ils ont marché en Nouvelle-Zélande, la saison est foutue.» C'est sans doute exagéré, comme toujours avec Solberg, le showman des rallyes, mais c'est une bonne indication sur les possibilités pour Sébastien Loeb