Les organisateurs du Grand Prix de France qui se déroulera sur le circuit Bugatti du Mans le dimanche de Pentecôte vont sans doute, sur les conseils d'Olivier Jacque, allumer quelques cierges pour qu'il pleuve le jour de leur épreuve. Ils devront aussi y accueillir le pilote français avec tous les égards dus à sa performance réalisée hier sur le circuit de Shanghai.
A la surprise générale, Jacque s'est invité sur le podium, derrière l'intouchable italien Valentino Rossi (Yamaha), encore victorieux à l'occasion de ce premier Grand Prix de Chine, troisième des seize épreuves du championnat. On croyait Olivier Jacque en semi-retraite, lui qui s'était contenté d'une apparition la saison dernière à Motegi au Japon, sur une Moriwaki, après s'être fait remercié par la formation Tech3 l'année précédente.
Et puis, après six mois d'inactivité, le pilote français a été contacté il y a deux semaines par l'écurie Kawasaki qui lui a proposé de remplacer l'Allemand Alex Hofmann, victime d'une fracture à un poignet. Après quelques tours d'essai au guidon de sa nouvelle monture, Olivier Jacque n'a pas hésité à «signer» pour deux courses, l'épreuve chinoise représentant une parfaite remise en condition avant «son» Grand Prix à domicile.
A l'occasion de cette pige, le pilote s'est très vite retrouvé dans son élément, surtout grâce à la présence dans l'écurie Kawasaki de son ancien équipier japonais Shinya Nakano. En outre, les conditions météorologiques épouvantables régnant dans la banlieue de S