Marseille de notre correspondant
Philippe Troussier trouve l'environnement de l'OM «un peu spécial». L'entraîneur a vécu une semaine «un peu surréaliste». «Mais j'ai 50 ans, a-t-il dit jeudi, j'en ai vu bien d'autres. Ça me glisse sur le dos.» Selon la rumeur, Pape Diouf, président du directoire, et Troussier devraient dégager rapidos. Vrai, faux ? Robert Louis-Dreyfus ne dit rien. Il laisse l'OM tanguer il adore. Troussier aimerait «une caution majeure» venant de là-haut, pour dire que «messieurs Diouf et Troussier sont bien aux commandes», pour les quatre matchs à venir. Ça les aiderait. Mais rien ne vient. RLD semble torpiller par son silence sa propre équipe.
L'OM, c'est la maison de paille des trois petits cochons. Le troisième petit cochon s'appelle Louis Acariès. Il fut boxeur. Il est «censeur», délégué par son pote le patron, RLD. A la fin des cours, le 28 mai, Acariès passera dans les rangs. Il n'y connaît rien en foot, certes. Et alors? Acariès jouera «Un censeur pour l'échafaud». Elève Diouf: joli costard, jolie Jaguar, mais viré ! Elève Troussier : bonne bouille, bonne tchatche, mais dégagé! Elève RLD ? Ah non, pas lui, il est pistonné, c'est lui qui raque. Depuis son arrivée à l'OM en 1996, l'actionnaire principal a tout raté, sauf les licenciements d'entraîneurs et de présidents. Et alors ? Il continue. Il est comme ça, Robert. Avec lui, le ballon rond, ça tourne carré.
Mystère.
RLD se tait, mais les chiffres parlent. Lors des huit derniers matchs, l'OM a pris si