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Libération

Peut-être la fin du cercle infernal

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Cinquième de la course, le pilote Renault a réalisé le tour le plus rapide de ce GP.
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publié le 9 mai 2005 à 2h06

Libération suit, pendant les dix-neuf Grands Prix du championnat, l'Italien Giancarlo Fisichella, 32 ans. Alors qu'il dispute sa dixième saison de F1, Fisichella (Renault) est l'un des candidats au titre mondial.

A Barcelone

Lors de ce cinquième Grand Prix de la saison, Giancarlo Fisichella, le pilote italien de Renault, n'avait qu'une obsession : sortir du cercle infernal dans lequel l'avait enfermé son début de saison laborieux, passé l'euphorie du succès lors de la course inaugurale en Australie. Le nouveau format des Grands Prix a la particularité de répercuter le moindre mauvais résultat sur la course suivante. L'ordre de départ de la première qualification étant déterminé par l'ordre d'arrivée de la course précédente. Un abandon impose de partir dans les premiers à l'assaut du chrono sur une piste a priori moins rapide puisque encore souillée par quelques impuretés. Comme le temps réalisé lors de la première qualification détermine à son tour l'ordre du départ dans la séance du dimanche matin, le malchanceux doit réaliser deux tours parfaits pour espérer remonter dans la hiérarchie.

Avec trois abandons successifs, le Romain a regardé, impuissant, la montée en régime de son coéquipier Alonso sans pouvoir réagir. En Espagne, Fisichella était déterminé à redresser la barre. Huitième samedi après-midi, il parvenait à grignoter deux places supplémentaires dimanche matin pour s'installer sur la troisième ligne au départ.

La deuxième place obtenue par son équipier Alonso, devant