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Libération

Nadal étincelle

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Au terme d'un match intense, le jeune Espagnol domine Federer et se hisse en finale, où il affrontera dimanche l'Argentin Puerta.
publié le 4 juin 2005 à 2h29

Même Roger Federer, le numéro 1 mondial, n'y a pas résisté, avalé lui aussi par Rafael Nadal en quatre sets. Au terme d'un match époustouflant de précision. Mais avant cette qualification incroyable de l'Espagnol, il a d'abord été question des caprices du ciel. Puis de la première demi-finale entre le Russe Nikolay Davydenko et l'Argentin Mariano Puerta. Il est 14 h 25.

Trois heures et 29 minutes plus tard, après avoir été mené et malmené, Puerta refait surface. Au physique surtout. Nikolay Davydenko n'a plus l'autonomie suffisante dans les jambes pour les interminables raids que lui impose son adversaire. Davydenko évoque le physique qui le lâche. Peut-être pense-t-il alors que l'Argentin fut suspendu pendant neuf mois pour usage d'anabolisants.

Terre balayée. Les spectateurs, eux, s'inquiètent pour «leur» match du jour. Nadal et Federer patientent dans la coulisse dans le confortable salon des joueurs. Le public en reprend pour trois quarts d'heure. Sur la terre balayée par quelques rafales, le Russe et l'Argentin s'amusent à perdre leur service, faisant durer le plaisir. Jusqu'au moment où le destin décide. La première balle de match est pour Puerta. Il ne demandait rien de plus pour renvoyer Davydenko aux vestiaires. Le temps de dire «j'ai l'impression d'être au paradis», il l'y rejoint. Où il croise Federer prêt à entrer sur le court, et Nadal qui fait des sprints d'un mur à l'autre. Pas étonnant que l'Espagnol agresse son adversaire suisse dès le premier point.

18 h 29 :