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Libération

Dans la course aux Jeux, New York bute sur le stade

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publié le 8 juin 2005 à 2h31

Sheldon Silver et Joseph Bruno, deux des trois membres de la commission de contrôle public de l'Etat de New York ­ le Public Authorities Control Board (PACB) ­, vont peut-être passer à la postérité comme les fossoyeurs de la candidature de «Big Apple» aux JO de 2012. Lundi soir, les deux hommes, respectivement président de l'assemblée de l'Etat de New York et leader de la majorité au Sénat, ont refusé d'attribuer une subvention de 244,27 millions d'euros, nécessaire à l'édification du stade olympique, seul vrai point noir du dossier souligné dans le rapport d'évaluation du CIO. Le troisième homme du PACB, le gouverneur George Pataki, militait, lui, ouvertement pour engager les fonds, mais l'unanimité était requise. La bataille autour du stade dure depuis près de quatre ans et le vote décisif de lundi avait été repoussé un nombre incalculable de fois. Le coût estimé a, il est vrai, de quoi faire frémir les investisseurs : 1,79 milliard d'euros, ce qui en ferait l'enceinte de ce type la plus chère au monde.

Secteur portuaire. Pour Michael Bloomberg, le maire de New York, la construction devait s'inscrire au coeur d'un plan global de relance de l'ouest de Manhattan, notamment le vieux secteur portuaire, où étaient également prévus l'agrandissement du Jacob K. Javits Convention Center, des immeubles résidentiels et l'incontournable centre commercial XXXL.

Après les Jeux, le stade olympique serait devenu le home stadium des Jets, l'équipe de football américain de New York, qui appo