De Neuilly-sur-Marne à Colmar, 440 kilomètres d'«une marche inlassable, pour la libération de Florence Aubenas et Hussein Hanoun». Voilà le programme des athlètes hommes et femmes qui sont partis hier soir pour rejoindre l'Alsace, dans la plus grande épreuve au monde de marche d'endurance. Partout, sur les tee-shirts aux couleurs de Paris 2012, l'autocollant de soutien avec les deux visages devenus si familiers. Sur les stands des sponsors, à l'accueil de la mairie, dans toutes les villes traversées, comme à Château-Thierry (Aisne), les pétitions pour soutenir leur libération. On continue à signer et les concurrents viennent retirer, en même temps que leur dossard, des affiches pour les scotcher sur les camping-cars qui forment la caravane qui suit les marcheurs.

A l'arrivée, samedi en fin d'après-midi à Colmar, un nouveau lâcher de ballons et une intervention du comité de soutien sont prévus. Et hier, avant le départ, les enfants et les jeunes des écoles de Neuilly-sur-Marne, des centres de loisirs, en tenue d'escrimeur ou de danseuse hip-hop, se sont initiés à la marche sur un parcours de 340 mètres. Mais c'est surtout, pour certains mômes, une première participation à une manifestation de solidarité, par un lâcher de ballons pour Florence et Hussein. «C'est deux journalistes qui sont en Irak», explique Aïssa, 7 ans, qui serre fort ses ballons dans la main.

A côté, les grands d'un centre aéré portent autour du cou une pancarte coloriée demandant la libération de Florence et