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Libération

Ferrari court derrière son départ raté

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publié le 11 juin 2005 à 2h34

Montréal envoyé spécial

La tournée nord-américaine qui commence avec le Grand Prix du Canada à Montréal (1) ce week-end et se poursuivra la semaine prochaine avec le Grand Prix des Etats-Unis à Indianapolis marquera le retour aux avant-postes de la Scuderia ou enterrera définitivement les espoirs de Ferrari et de Michael Schumacher de conserver leur titre mondial. Après une nouvelle course relativement anonyme lors du Grand Prix d'Europe, chez lui en Allemagne, Schumacher affirme que Ferrari est à nouveau sur la piste du succès et qu'il ne considère pas son passage à vide depuis le début de la saison comme le moment le plus difficile de sa carrière.

Rien ne met plus en colère le septuple champion du monde allemand que de lui demander s'il a abandonné l'espoir de conquérir un nouveau titre : «N'importe quoi ! Je suis loin d'avoir abandonné cette idée. Le début du championnat a été beaucoup plus difficile que prévu pour Ferrari parce que nous n'étions en fait pas vraiment compétitifs. A mes yeux, nous le sommes maintenant, même si ce n'est pas perçu comme ça de l'extérieur.»

Coup du chapeau. Le fait d'occuper la huitième place du championnat avec seulement 16 points à son compteur personnel ne l'inquiète pas trop. D'autant qu'il reste douze courses au calendrier. Michael Schumacher a sans doute raison quand il claironne : «Je suis sûr que nous allons encore gagner des Grands Prix», mais désormais le temps presse pour réduire l'écart de performance des voitures rouges par rapport