Même s'il paraît difficile d'ignorer qu'elle constitue aussi la revanche d'une demi-finale de Coupe d'Europe riche en rebondissements (personne n'a oublié l'essai de Dominici dans le temps additionnel), la 106e finale du championnat de France de rugby (devenu Top 16) ne manque pas de singularité (1). Puisque Biarrots et Parisiens, pourtant habitués à en découdre (ils se sont affrontés trois fois cette saison), ne se sont encore jamais rencontrés à ce stade de la compétition.
Stade français contre Biarritz olympique Pays basque : l'affiche est donc inédite. Et logique, dans la mesure où ce sont les deux premiers du classement de la saison qui vont en découdre sur la pelouse de Saint-Denis. Justifiant ainsi en partie l'injustifiable, à savoir qu'il est illogique que l'adoption d'un système de poule unique, fonctionnant sur le principe de matchs aller-retour, conserve une phase finale laquelle prend alors des allures de rattrapage.
Cuillère. Car, si les choses en restaient là, le Stade français obtiendrait son troisième bouclier de Brennus d'affilée. S'approchant du record (quatre victoires successives) codétenu par le SBUC d'avant-guerre (la première), le Lourdes des années 50 et le Stade toulousain contemporain, champion d'Europe en titre, écarté en demi-finale d'une cuillère renégate, à porter au crédit de Jerôme Fillol, numéro 9 néoparisien.
«Le Stade français a réussi une saison globalement exceptionnelle, constate son capitaine et deuxième-ligne David Auradou, puisqu'après s