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Libération

Biarritz Ovale qui rit

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publié le 13 juin 2005 à 2h34

Stade français-Biarritz : 34-37 (31-31, 19-19) Pour le Stade français : 1 essai (Dominici : 27e) ; 1 drop (Liebenberg : 53e) ; 1 transformation (Skrela : 53e) ; 8 pénalités (Skrela : 7e, 21e, 29e, 32e, 45e, 59e, 78e, 91e). Pour Biarritz : 1 essai (Gobelet : 18e) ; 1 drop (Peyrelongue : 100e) ; 1 transformation (Yachvili : 18e) ; 9 pénalités (Yachvili : 4e, 13e, 23e, 35e, 51e, 56e, 64e, 69e, 102e).

Quand, à la 73e minute, Christophe Dominici est prématurément sorti («problème d'adducteurs», diagnostiquera à chaud son entraîneur Fabien Galthié), remplacé par Olivier Sarraméa, les Biarrots se sont implicitement sentis soulagés. Encore sous le coup de l'essai traumatisant marqué par l'ailier parisien en demi-finale de la Coupe d'Europe, ils ont cru un instant que le même scénario pourrait se répéter, après que leur bête noire eut inscrit un nouvel essai de brigand en échappant inexplicablement à la défense adverse, qui pensait pourtant l'avoir jugulé. «Ce qu'a encore fait Dominici est proprement incroyable», commentera d'ailleurs l'entraîneur du BO, Patrice Lagisquet, d'autant plus admiratif qu'expert en valises de toutes capacités, étant lui-même ancien finisseur de haute volée.

En outre, lorsque Dominici a plongé dans l'en-but, il a ramené ses coéquipiers dans le match, puisque Biarritz, plus réalistement offensif que le double champion en titre, menait jusque-là avec 10 points d'écart. La question s'est alors posée de savoir si la prétendue fragilité mentale des Biarrots (n'a-t