à Montréal
Libération suit, pendant les dix-neuf Grands Prix du championnat, l'Italien Giancarlo Fisichella, 32 ans. Alors qu'il dispute sa dixième saison de F1, Fisichella (Renault) est l'un des prétendants à la victoire.
«Je suis surpris par les performances de Jenson [Button] et Michael [Schumacher]. Je suppose que les stratégies de ces deux équipes ne sont pas étrangères à ces résultats.» (1) Avec cette phrase sibylline prononcée à la fin de la séance de qualification, l'Italien Giancarlo Fisichella, détenteur de la quatrième position sur la grille de départ, a mis le doigt sur LE problème du nouveau format des qualifications.
Le système retenu depuis le début de la saison (2) n'ayant pas fait recette, la Fédération internationale de l'automobile a encore fait marche arrière, en décidant de supprimer la qualification du dimanche pour revenir à un tour unique le samedi, mais déjà dans les conditions de la course, soit avec le carburant nécessaire pour effectuer le premier relais.
Même si le discret Fisichella se garde bien de polémiquer, il déplore comme bon nombre de ses camarades un système qui ne permet plus aux pilotes d'effectuer au moins un tour rapide avec une charge minimum. Outre le plaisir que tiraient les pilotes de cet exercice de sprint, ce vrai tour de qualification donnait une idée assez précise du potentiel de performance des voitures.
Désormais, la composition de la grille de départ n'a quasiment plus aucun sens dans ce domaine. Samedi soir à Montréal, sans pr