Incertain jusqu'à la dernière minute à cause d'un arrachement de l'aileron rotulien qui l'a privé de demi-finale contre Bourgoin, le deuxième ligne international de Biarritz, Jérôme Thion, a pourtant été l'un des artisans de la victoire de son équipe, samedi soir à Saint-Denis. Victime d'une nouvelle blessure (déchirure musculaire à la cuisse gauche), il a dû renoncer à partir dimanche en Afrique du Sud, où débute la tournée du XV de France.
Votre première impression, au sortir de cette finale ?
Elle a été rude. Je pense que nous n'aurions jamais dû aller jusqu'aux prolongations et que nous aurions pu plier le match dans le temps réglementaire si nous avions respecté un peu mieux les consignes des entraîneurs. Mais nous avons commis énormément de fautes au sol. Nous nous sommes précipités parce que nous voulions récupérer le ballon trop tôt. Alors qu'avec la qualité de notre défense il suffisait de laisser plus de temps de jeu s'installer, afin de récupérer le ballon par la suite. Nous avons commis un petit péché d'orgueil.
Seulement votre mêlée a fait la différence...
C'est vrai qu'il s'agissait là d'un secteur clé. Les Parisiens ont une grosse mêlée, avec des piliers très mobiles. Il a donc fallu nous concentrer sur les moments importants qu'elles ont représentés. Et comme nous avons joué parfaitement plusieurs mêlées capitales, l'exercice s'est transformé en bonus sur le plan psychologique.
Cette finale a été marquée par plusieurs bagarres. Aviez-vous des comptes à régler avec