La finale de la Coupe des confédérations opposera mercredi soir à Hanovre le Brésil à l'Argentine, une affiche qui a priori semble logique. Que le Brésil se retrouve en finale n'est pas une surprise en soi. Sa victoire 3-2 face à l'Allemagne samedi lors de la première demi-finale n'a fait que confirmer son titre de champion du monde conquis à Yokohama au Japon en 2002 face à cette même équipe. La surprise a surtout failli venir du Mexique qui, non seulement s'est permis de battre le Brésil lors des poules, mais a également mis en difficulté, hier soir à Munich, l'Argentine dans l'autre demi-finale, obligeant les doubles champions du monde à disputer la séance des tirs au but. «Nous sommes désormais devenus un favori secret, affirmait le capitaine mexicain, Pavel Pardo. Notre retard par rapport aux grandes équipes s'est rétréci.» Même l'entraîneur argentin du Mexique, Ricardo Lavolpe, s'était rassuré en déclarant qu'il n'y avait plus d'équipe invincible au monde. L'affiche promettait donc un peu de tension (il y a tout de même eu deux expulsés et quatre cartons jaunes) et le match fut serré jusque dans l'art de tirer des penaltys. Au point qu'il a fallu attendre la deuxième série pour connaître le nom du gagnant.
En fait, tout s'est joué à 5-5 lorsque German Lux, le gardien argentin a bloqué le tir du défenseur Ricardo Osorio. Le sort des Mexicains a ensuite été scellé par Cambiasso, qui n'a laissé aucune chance à Osvaldo Sanchez. Les Mexicains pouvaient s'en vouloir sachant q