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Libération

Pour le titre, ça sent encore le Rossi

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publié le 27 juin 2005 à 2h45

Assen (Pays-Bas) envoyé spécial

Valentino Rossi a mis un peu plus la main sur un septième titre mondial, en remportant samedi le Grand Prix des Pays-Bas, sa sixième victoire en sept courses. Ce cinquième succès d'affilée, plus disputé que d'habitude avec Marco Melandri, confirme un peu encore la supériorité du pilote venu vivre chez Yamaha une aventure particulière.

Hervé Poncharal, patron du team Tech3, écurie jumelle appartenant au même sponsor que celle du champion du monde en titre, est le témoin depuis la saison dernière de cette réussite incroyable. Pour lui, Valentino Rossi, en osmose avec son équipe, est plus fort que jamais : «Ce succès est le résultat du binôme Yamaha-Rossi, assure-t-il. L'an dernier, le challenge qu'il s'était fixé a abouti malgré le manque de préparation de début de saison puisque Honda avait refusé qu'il pilote la Yamaha avant la mi-janvier 2004. Cette année, en revanche, la moto 2005 est la résultante de la vraie association entre Valentino et le constructeur japonais.»

Deux écuries. Les deux écuries Yamaha, l'une bleue, l'autre rouge, travaillent dans la transparence. Si c'est Valentino Rossi qui développe la moto grâce à la précision de ses commentaires, les trois autres pilotes en bénéficient. Pour preuve la troisième place samedi de l'Américain Colin Edwards, coéquipier de Rossi. «Nous avons accès à absolument toutes les informations et à la télémétrie des machines des quatre pilotes, assure Hervé Poncharal. Mais visiblement ça ne suffit pas.»